La décision

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il y a 13 ans

La journée de boulot se passe dans un état semi comateux. D'un coté, je n'ai jamais connue une situation pareille. Je deviens complètement soumise à un homme que je ne connais pas et pour qui je ne sais même pas ce que j'éprouve. D'un autre coté, je suis révulsée par ce qu'il m'a fait vivre en 24h.

En même temps, je n'ai jamais été aussi excitée...

Ma journée s'est passée dans l'interrogation. Des images défilent dans ma tête. Ce film X qui me brûle le ventre à chaque fois que j'y pense, ces orgasmes que j'ai connu par des moyens que je n'aurai jamais imaginé... Moi qui ait toujours fait des fellations à mon mari pour son plaisir, en étant à moitié dégoûtée par mes actes, j'ai réellement aimé ce que m'a fait subir Eric...

Quand je rentre chez moi le soir, je ne sais toujours pas ce que je vais faire. En passant devant la porte de l'appartement d'Eric, je me surprends à coller mon oreille à sa porte, mon ouïe surprendra-t-elle un bruit particulier ? Non, rien...

Le soir, les enfants sont insupportables, mon mari adorable avec eux et prévenant avec moi. Cela s'ajoute à mon trouble et à mon indécision.

Je ne sais plus où j'en suis. Je voudrai tout abandonner. Lui dire en face... Lui balancer mon âge, ma situation, mon trouble. Mais rien que d'y penser et c'est le flou le plus absolu... J'en ai marre, il faut que je prenne une décision.

Finalement, je craque et je décide de jouer ma vie à pile ou face. Pile, j'y vais. Face, je disparaîtrai de cette aventure. Je jette la pièce en l'air dans ma petite cuisine... Pile... Puisqu'il en est ainsi, j'irai au bout de cette expérience.

J'annonce à mon mari, que j'ai envie de me changer les idées et d'aller me faire une toile. Je choisis un de ces films pour nana que 99% des mecs ne supportent pas. Et ça ne manque pas. Non merci, il ne me suivra pas...

Je descends au rez-de-chaussée de l'immeuble. Il est 21h30. J'ai tout planifié dans ma tête. Moi la scientifique, je n'aurai pu mentir à mon mari sans tout verrouiller derrière moi. Officiellement, je vais à la séance de 22h30 et j'aurai forcément des excuses -pas de bus, pas de taxi, que sais-je- pour rentrer tard. J'enlève mes chaussures et je remonte le plus silencieusement possible. Je sonne à la porte d'Eric très brièvement. Pourvu qu'il m'ouvre le plus vite possible. On ne sait jamais.

La porte s'ouvre. Un grand sourire m'accueille. Il me dit être très heureux de ma venue et ne pas en avoir douté une seconde. Pour preuve, une bouteille de champagne est déjà débouchée et deux coupes trônent sur la petite table à apéro du salon. A peine installée, Eric m'embrasse longuement en me caressant lentement les jambes. En quelques seconde, j'ai envie de lui, ici et maintenant. Je l'aide à se déshabiller et il en fait de même pour moi. Nous faisons l'amour le plus classiquement du monde dans son salon. C'est un amant très attentionné qui semble deviner mes moindres souhaits. En quelques minutes, j'ai un premier et violent orgasme. Son sexe reste en moi. Puis il se remet petit à petit en action, sans bouger. Il se contracte et se décontracte dans mon vagin, provoquant en moi des ondes de surprises puis de jouissances. Eric se cambre brusquement, se retire à mon grand désespoir et éjacule sur mon ventre. Nous sommes là, les yeux dans les yeux, immobiles durant quelques secondes. Ma main descend sur mon ventre. Je frotte ce sperme sur ma peaux, évaluant du bout de mes doigts sa texture. Puis toujours en regardant Eric dans les yeux, j'en recueille une partie sur mes doigts et l'amène sur mes lèvres et dans ma bouche. Eric me sourit et m'embrasse.

Nous buvons une coupe de champagne sans dire un mot. Je ne pense à rien d'autre sinon à l'instant présent. Carpe diem, j'ai fait mon choix.

Eric se lève puis revient avec une pièce de tissu noir.

« Me faites-vous confiance, Esthelle ».

Je bafouille un oui alors que de tout mon corps, j'ai envie du lui hurler à la face ma soumission totale. Même pas honteuse !

Il m'entraîne dans sa chambre. Si ce n'est un rayon de lumière filtrant par la porte du salon, le noir y est absolu. Il passe le bandeau sur mes yeux. Je n'y vois plus rien.

« Ne vous inquiétez pas Esthelle ».

Nous restons ainsi quelques secondes qui me paraissent une éternité. Je ne sais même pas si Eric est encore dans la chambre.

« Esthelle, je vais vous demander de rester immobile et de vous concentrer sur les sensations que vous allez ressentir».

Il me semble que le temps s'écoule sans fin. Puis une sensation de chaleur effleure mes mollets et remonte lentement jusqu'en haut de mes cuisses. Une sorte de souffle fait le tour de ma taille maintenant puis glisse sur mes fesses et passe rapidement sur ma colonne vertébrale pour disparaître sur ma nuque. Ai-je rêvée ? Je suis debout sans mouvement et maintenant cette sensation de chaleur tourne autour de mon sein droit puis de mon sein gauche et disparaît encore...

Est-ce réel ? Ou suis-je en train de m'imaginer le passage de ce souffle sur mon corps ? Je sens une partie du sperme d'Eric sécher sur ma peau quand cette sensation revient et passe sur mon ventre. Je ne rêve pas. Je commence à rechercher ce souffle. j'ondule dans ce que je crois être sa direction dès que je crois deviner son approche. Mon excitation augmente au fur et à mesure. J'ai l'impression d'être caressée par un être immatériel. La sensation se rapproche de mon sexe. J'écarte les jambes en espérant la ressentir sur mes petites lèvres que j'ouvre du bout de mes doigts. Ma position doit être la plus impudique possible. Je suis debout, les jambes écartées, cambrée en avant. Je ressens une impression de chaleur tantôt sur mes petites lèvres, puis sur mon clitoris. Quand elle s'écarte de moi, je fais tout pour m'en rapprocher. Mon sexe me donne l'impression de se transformer en fontaine. Je souhaite qu'une main vienne m'effleurer, me toucher, me caresser et je finis par le réclamer à Eric.

Puis tout cesse sans avertissement. Je suis là, pantelante, surprise, en attente.

Une main sur mes épaules. Je sursaute. Ce contact physique m'électrise littéralement. Une deuxième main vient saisir un de mes seins et l'enveloppe lentement puis plus fermement. La première main descend sur mon sexe et commence à me caresser. Tout s'arrête et j'entends la voix d'Eric qui me demande de me mettre à genou. Je m'exécute. Je sens le sexe d'Eric où je devine une odeur de cyprine et de sperme mêlés venir caresser mes lèvres. Ma bouche s'ouvre et glisse lentement le long de ce membre. Je décide d'aller et venir sur lui rien qu'avec mes lèvres. Ses mains saisissent ma tête. J'accélère le mouvement. Je sens sa jouissance venir, l'accueille dans ma bouche. Le flot est puissant et important. Le silence. Absence de mouvements.

Maintenant les deux mains d'Eric me caressent mon sexe et s'aventurent dans mon vagin. pendant que je m'abandonne à ses caresses, deux autres mains prennent possession de mes seins, puis d'autres de mes épaules, de mes jambes, de mes fesses ! Je me raidis, veut hurler au milieu de mon plaisir...

Eric murmure à mon oreille

« Ne vous inquiétez pas, abandonnez-vous ».

Les sensations sont tellement violentes... Je décide de ne pas résister.

Un sexe se présente à l'entrée de mon vagin et je l'absorbe. Un doigts, puis deux puis trois prennent possession de mon anus puis se retirent. Un sexe aussi imposant que celui d'Eric force l'entrée et vient en moi. Un corps c'est glissé sous moi, un autre, très poilu, est contre mon dos. Je les ressens si proches l'un de l'autre en moi. L'impression est voluptueuse. Des mains me soutiennent toujours les bras et un autre sexe se présente à mes lèvres. Je l'absorbe.

Combien sont-ils autour de moi ? Qui sont-ils ?

Je ne suis plus que plaisir et jouissance. je ne pense plus aux risques, aux maladies, je ne suis plus que bonheur de l'offrande. Je jouis profondément tout en réalisant que plusieurs sexes éjaculent en moi, sur mon corps, dans ma bouche. Des mains continuent à me caresser, à me pénétrer, d'autres sexes, d'autres jouissances. On se succède dans mon vagin, dans mon anus, dans ma bouche, sur mes seins, sur mes bras... Je ruisselle de plaisir, de spermes et de sueur. Pas de souffrance, pas un murmure, aucun temps d'arrêt.

Puis les mains et les corps se retirent un à un. Je suis allongée sur un lit, littéralement en feu. Doucement, une impression de froid et d'humidité. Je me contracte. On me lave chaque centimètre carré de mon corps. Une autre sensation de froid dans mon coup et sur mon corps. On me parfume. Les mains reviennent, me soulèvent. Je suis habillée petit à petit puis relevée. Un verre contre mes lèvres. Je bois longuement.

La voix d'Eric :

« merci Esthelle ».

On me prend par la main, je marche. Une porte s'ouvre. On enlève mon bandeau, avant que je n'ai pu me retourner, la porte s'est refermée. Je suis sur le palier, devant la porte d'Eric.

Epuisée, comblée, surprise, engourdie.

J'ouvre la porte et rentre chez moi. je ne sais même pas qu'elle heure il est. Mon mari dort, je me couche.

Je m'endors. Je ne rêve pas.

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